Témoignage d'Emilie H  en MPA de 2019 à 2021

Je suis actuellement en première année du cycle ingénieur à l’Ecole Nationale Supérieure de Reims dans la filière Génie Urbain et Environnement. J’ai intégré la filière MPA en 2019, hésitant entre l’enseignement et l’ingénierie. Ces deux années m’ont permis d’acquérir de solides connaissances en mathématiques et en physiques grâce aux deux colles hebdomadaires et aux DS et CC planifiés de manière régulière. Le programme en MPA étant très poussé et la quantité de travail très élevée, j’ai gagné en régularité de travail, ce qui est un vrai atout dans la poursuite des études quelque soit la filière choisie.

J’aimerais à travers ce témoignage donner quelques conseils aux étudiants de MPA voulant intégrer une école d’ingénieurs à la fin de la L2.

Tout d’abord, il faut s’y prendre à l’avance et commencer à regarder les écoles qui vous intéressent, idéalement entre la L1 ou la L2 (l’ENGEES par exemple commence son recrutement dès décembre). En période de cours, vous aurez souvent moins le temps.

Ensuite, il ne faut pas se mettre de barrières et candidater dans chaque école qui vous intéresse. Moi-même, ne sachant pas du tout où j’avais des chances d’être prise, j’ai fait énormément de candidatures (principalement dans des écoles appartenant aux concours CCINP et e3a). J’avais de bons résultats en MPA, mais je me disais que comparé aux meilleurs élèves des filières classiques, mes notes n’étaient pas assez hautes. J’avais peur d’être pénalisée par la MPA, où les notes sont quand même plus basses que dans les filières classiques, ceci étant dû au niveau plus élevé, et je craignais que les écoles ne soient pas au courant et ne connaissent pas notre filière. Mais c’est faux ! La filière MPA est un vrai atout si on y a des notes correctes. Une lettre de recommandation, idéalement écrite par les responsables de formation, permet de faire une présentation de la MPA et de mettre en avant vos capacités. C’est primordial et je remercie encore une fois mes enseignants pour le temps qu’ils y ont consacré ! Finalement, j’ai été admissible ou admise dans toutes les écoles où j’ai candidaté, même par exemple à l’école Génie industriel de Grenoble INP alors qu’ils disaient ne recruter que les majors de promo. J’ai également eu du succès à Phelma de Grenoble INP ou à l’ENGEES.

Il faut aussi savoir que les candidatures sur dossier prennent beaucoup de temps. Les écoles demandent beaucoup de documents et les CV et lettres de motivation prennent du temps à être rédigés. Mais il faut faire cela soigneusement et se prendre le temps malgré la charge de travail très intense en deuxième année. Commencez très tôt et n’attendez pas la dernière minute. Pour votre lettre de motivation, il est important de mettre en avant pourquoi vous voulez intégrer cette école. Pour cela, il est très utile de consulter les sites des écoles, les débouchés et surtout les plaquettes des enseignements pour voir si les cours vous intéressent.

En ce qui concerne les oraux d’admissibilités, il est aussi très important d’être au point sur l’école, sur ses enseignements, ses débouchés ou encore sur ce qu’est le métier d’ingénieur. Restez naturel. Certaines questions reviennent souvent, notamment sur vos activités en dehors des cours, vos lectures personnelles, le métier d’ingénieur et les débouchés de l’école, des questions d’actualité...

Enfin, pour finir, je voulais juste rajouter qu’il est important de choisir une école qui vous plaît par rapport aux enseignements, aux débouchés et à la localisation, et non pas celle qui est la plus prestigieuse par défaut. J’ai moi-même longtemps hésité entre l’ESIReims, qui m’intéressait le plus, et les écoles de Grenoble INP, étant nettement plus prestigieuses. Mais au final, je suis très contente de mon choix. L’école, les cours et les débouchés me plaisent et les connaissances, la capacité de travail et la rigueur acquis en MPA sont de vrais atouts pour la suite.

Je souhaite bon courage à tous les actuels étudiants en MPA et n’hésitez surtout pas à me contacter via le responsable de la formation si vous avez des questions.

Témoignage de Sardor Y.  en MPA de 2018 à 2020

Je suis actuellement un étudiant de département de mathématiques et applications de l’École normale supérieure (de rue d'Ulm).

J'ai intégré MPA en 2018 et j'ai fait L1-L2 MPA (2018-2020). Après L2 MPA j'ai participé au second concours de l'ENS Lyon avec un autre ex-MPA Pierre C., qu'on a réussi tous les deux. J'ai aussi participé à la sélection par dossier à l'ENS Ulm dans les départements de math et de physique et j'ai été admis dans les deux.

Les atouts principaux de MPA sont :

  • le programme de maths/physique assez poussée pour être au même niveau (et parfois au niveau plus élevé) que la programme de prépa, même de meilleurs prépa de Paris, si on s’y investit de notre côté aussi
  • l'approche individuelle : les colles en groupes de 3-4 personnes, les colleurs qui sont prêts à aider aux étudiants pour lesquels le dernier thème était peu compréhensible et à faire réfléchir les étudiants qui sont en avance par rapport au cours. En tout cas il est peu probable que vous n’auriez rien à faire pendant une colle. Compte tenu de la taille d'une promo en MPA (~30 personnes), presque tous les cours sont les cours intégrés, ce qui aide beaucoup à communiquer avec les profs. Les profs eux-mêmes sont prêts à clarifier les moments pas clairs.
  • l'administration de la filière (responsables de filière + secrétaire) : vous avez littéralement 3 personnes pour 30 étudiants pour vous aider dans toutes les situations possibles (administratives/scolaires/etc…).
  • les professeurs excellents, chacun avec sa propre approche à la même matière, ce qui permet de la voir sous des angles différents.

L'ensemble de ces facteurs permettent de conclure que MPA est une filière qui permet de réussir les concours si :

  • on s'investit dans les études assez bien, pour certains concours il faut voir 2-3 choses qu'on voit pas en MPA (par ex. les probas. de variables distribuées sur R)
  • on se prépare à tous les concours en avance (~1 an en avance dans le cas parfait, 1 semestre dans le cas OK)
  • on prévient les responsables de filière pour qu'ils puissent vous aider, et cela est très important!

Evidemment, il faut aussi dire que MPA n'est pas une classe prépa, c'est une filière beaucoup plus "libre", donc vous n'êtes pas privé de votre vie étudiante, du sport, de vos hobbies etc…

Je conseille à tout le monde qui sont intéressés par les maths, la physique ou les deux d'intégrer cette filière, parce que c'est vraiment dur d'imaginer mieux.

Témoignage de Sami Faycal A.  en MPA de 2016 à 2017

Je suis actuellement en 3ème année d’études à l’Ecole Polytechnique, et je me spécialise en Data Science.

J’ai intégré le MPA en L2 en 2016-2017, après une L1 Maths-Info à l’Université de Strasbourg. Déjà à l’époque, je voulais intégrer une école d’ingénieur en L3, et j’ai donc intégré le MPA en considérant que ça me fournirait une bonne préparation pour les concours. Je n’ai pas été déçu.

Le programme dense en mathématiques et en physique correspond bien à ce qui est attendu pour les différents concours, et les colles chaque semaine constituent une excellente préparation pour ceux-ci.

En fin de ma L2 j’ai passé le second concours de l’ENS Lyon. J’étais admissible, mais je n’ai pas été admis. Il n’est pas très difficile, mais requiert une bonne préparation. C’est un concours qu’on peut passer soit en L2, soit en L3 (je ne vois l’intérêt de le passer en L3 d’ailleurs, mieux vaut faire un M1 en auditeur libre plutôt que de redoubler sa L3 pour avoir le statut de normalien selon moi). Mais ne vous inquiétez pas si vous le passer en L2 : de ce que j’ai vu, les examinateurs seront plus indulgents.

S’il y a un conseil que je peux donner pour préparer ce concours, c’est de compléter ce qui est fait en MPA par ce que les taupins voient en classes préparatoires. C’est là que j’ai pêché pendant mon oral : le programme de référence pour le concours est celui des classes préparatoires et il y a des petits angles morts dans ce qui est vu en MPA. Le concours nécessite une préparation sérieuse dès le début de l’année (commencez à préparer l’exposé plusieurs mois à l’avance!), et le mois qui s’écoule entre les écrits et les oraux doit être mis à profit pour bien se préparer à l’épreuve orale (de très bons ouvrages de prépa sont disponibles pour se préparer).

Par la suite, j’ai intégré la L3 de mathématiques de Paris 6 (maintenant Sorbonne Université). L’enseignement y était très différent de celui du MPA : on était beaucoup plus nombreux (plusieurs centaines en amphi), mais il était quand même relativement aisé d’avoir un contact avec les enseignants. L’avantage de Paris 6 est la possibilité de suivre des parcours variés en licence (doubles licences en maths-physique, maths-informatique, etc), et la réputation de l’université. En effet, certains de mes camarades ont pu poursuivre leur master dans des universités prestigieuses tels que l’ETH Zurich, ou l’Université de Cambrige.

J’ai passé plusieurs concours en L3. J’ai été admis à l’Ecole Polytechnique, à Centrale Supéléc, et à l’Ecole des Ponts. Le contenu des concours est essentiellement celui des classes préparatoires (ce qui est vu en L3 n’était pas demandé pour la plupart d’entre eux). Normalement les cours du MPA donnent un socle très solide pour les réussir, surtout qu’on a toute la L3 pour les préparer.

Avec le recul que j’ai actuellement, je peux dire que les cours que j’ai eu en MPA sont d’excellente qualité, et le suivi pédagogique exceptionnel. Je suis vraiment reconnaissant pour tout ce que j’y ai appris.

Je voulais intégrer une école d’ingénieur pour avoir accès à un plus grand choix de cours, et avoir plus de débouchés. A Polytechnique, je suis des cours de mathématiques mais aussi d’informatique, de philosophie, de chinois, etc. J’ai aussi beaucoup appris sur le fonctionnement de des entreprises, le management, etc. Actuellement j’hésite à m’orienter vers la fonction publique, l’entreprenariat, la recherche, la finance...

S’il y a un conseil que je peux donner, c’est de bien réfléchir avant d’intégrer une école d’ingénieurs : parfois il peut-être plus intéressant de poursuivre son cursus à l’université. En effet, les écoles françaises, même les plus prestigieuses, restent peu connues à l’étranger, où le diplôme de référence est le doctorat. Si votre objectif est de faire une thèse, je recommanderais vraiment d’intégrer une ENS, ou de continuer à la fac (en France ou à l’étranger). La scolarité à l’X par exemple dure 4 ans, alors qu’un M2 s’obtient en 2 ans, et une thèse ensuite en environ 3. C’est donc un choix qu’il ne faut pas prendre à la légère.

Un dernier conseil : n’hésitez pas à multiplier les expériences de recherche pendant votre cursus. C’est quelque chose de très très valorisable pour vos candidatures futures pour des universités étrangères, et de très instructif. Je recommande vraiment de faire un stage en labo entre la L2 et la L3, et entre la L3 et le M1.

Samy Faycal A.

Témoignage de Valentine P.  en MPA de 2017 à 2019

Après avoir été admise au DUAS et à l’INSA Rennes j’ai finalement choisi de poursuivre au DUAS voici mon témoignage suite aux deux ans de MPA.

Étudiante en MPA de 2017 à 2019, j’intègrerai l’an prochain le DUAS (diplôme universitaire d’actuariat de Strasbourg). L’accès s’y fait sur concours ou sur dossier. J’ai choisi de passer le concours BECEAS (concours commun aux formations d’actuariat), ouvert aux classes préparatoires et aux bac +2,3. Préparer le concours demande beaucoup de travail: réviser deux années de cours, faire des annales, être à jour sur ses cours actuels, réviser les colles et les partiels... Ce n’est pas la voie royale pour passer des concours, mais c’est possible avec de l’organisation et de la motivation! 

J’ai en parallèle été admise dans une formation d’ingénieur en génie mathématiques à l’INSA de Rennes. La candidature à l’INSA ressemble à celles d’autres écoles d’ingénieurs recrutant des universitaires: un recrutement sur dossier puis un entretien de motivation/personnalité. Concernant les recrutements sur dossier, je vous conseille vivement d’y ajouter une lettre de présentation de la MPA par le responsable de filière ainsi que des lettres de recommandation de vos professeurs. Faire valoir que vous êtes dans une filière exigeante (colles, devoirs sur table, devoirs maisons, programme des classes prépa) vous avantagera par rapport aux autres candidats universitaires. 

Merci pour ces deux ans et à bientôt,

Valentine P.

Témoignage d’Elisabeth N.  en MPA de 2012 à 2014

Je suis actuellement en deuxième année de thèse au Laboratoire de l'Accélérateur linéaire d'Orsay (LAL) en physique des particules, avec une bourse de l’École Doctorale PHENIICS. Je travaille au sein de l’expérience LHCb du CERN (entre Genève et Paris).

Les années de magistère à Orsay se sont très bien déroulée, avec beaucoup d'enthousiasme et travail en L3. Les bons résultats obtenus m'ont permis de partir en Erasmus en M1 à l'Imperial Collège de Londres, expérience qui aura été très enrichissante pour moi.

Je garde un très bon souvenir des années MPA, les bonnes bases en Maths se sont avérées très utiles, parfois j'avais même de l'avance par rapport aux autres étudiants (qui avaient fait une double licence à Orsay ou bien une prépa).

Je conseille vivement cette formation car les enseignants sont passionnés et les étudiants sont très bien accompagnés tout le long du parcours.

Elisabeth N.

Témoignage de Bastien L.  en MPA de 2012-2014

Avec deux autres élèves (Elisabeth et Baptiste) nous avons intégré le Magistère de Physique Fondamentale d'Orsay. Pour ma part, la formation que vous m'avez donnée a été particulièrement utile. En effet j'ai pu parfaitement suivre tous les enseignements sans problème aucun, voir même avec de l'avance sur pas mal de mes camarades.

Je me suis ensuite présenté au concours des Grandes Ecoles d'Ingénieurs. J'ai passé les oraux de Polytechnique, Supaero, Arts et Métiers et de l'ENSTA. je n'ai malheureusement pas été retenu, mais j'ai été retenu sur dossier pour l'ENSMA (Ecole Nationale Supérieure de Mécanique et d'Aérotechnique) à Poitiers, pile dans le domaine que je visais, j'en suis donc très heureux.

J'aurais aussi quelques remarques à vous transmettre :
Le programme de mathématique et de physique de MPA est, de ce que j'ai pu juger, supérieur aux attentes lors des concours, ce que j'ai trouvé appréciables, car même si certaines notions sont hors programme, la méthodologie, elle, est utile.

Pour finir, je tiens à  remercier  tout le corps enseignant pour ces deux années de MPA, qui ont véritablement créé un solide socle pour mes futures études mais aussi pour ma future vie active. La cohésion de la classe de MPA m'a permis de passer deux merveilleuses années de surcroît.

Si jamais des élèves se posent des questions sur le magistère d’Orsay, sur les concours des écoles d'ingénieurs ou même sur l'ENSMA en particulier (qui sait), je me ferrai un plaisir de les éclairer.

Je vous souhaite une bonne continuation dans la formation des nouveaux élèves de MPA qui vont rentrer cette année et pour les suivants.

Bastien L.

Témoignage de Magali K.  en MPA de 2018 à 2019

Après une première année MPA, je suis maintenant dans une licence à Toulouse qui s'appelle "Parcours Spécial", la première année est plus générale parce que l'on a autant de maths que de physique et de chimie, mais la deuxième et troisième année est plus spécialisée sur une des trois matières tout en gardant un tronc commun. Je m'y plais beaucoup ! MPA m'a vraiment beaucoup aidé j'ai maintenant un socle très solide de connaissances et de méthodes.

Magali K.

Témoignage d'Eloïse B.  en MPA de 2017 à 2019

Je vais intégrer l’INSA de Strasbourg, pour suivre la formation « ingénieur en mécatronique par alternance, parcours franco-allemand » en septembre 2019. Les deux années de MPA sont très enrichissantes : les cours de mathématiques et de physique sont assez complets et assez approfondis (puisqu’ils sont basés sur les cours de CPGE). C’est un parcours qui permet de s’habituer à une charge de travail importante (kholles, devoirs maison, devoirs sur table) et qui est très formateur pour poursuivre à l’université, dans la recherche. Il a cependant été compliqué (mais pas impossible) pour moi d’intégrer une école d’ingénieur. J’ai fait beaucoup de recherches pour maximiser mes chances.

Pour faire une école d’ingénieur en alternance en Alsace, il faut candidater sur le site de l’ITII Alsace (qui regroupe les différents formations d’ingénieur en alternance sur l’Alsace). Le recrutement se fait sur concours (spécifique à chaque filière demandée) mais attention : il y a une présélection sur dossier -> tout le monde ne peut pas passer les concours. Ces concours sont principalement adressés à des étudiants de BTS et de DUT : les cours proposés en MPA ne sont donc pas les plus adaptés, puisqu’il s’agit de cours théoriques, et non techniques (pour passer les concours, j’ai dû rattraper, de mon côté, les cours de BTS Electrotechnique, en plus des cours de MPA ce qui est difficile et demande beaucoup de travail).

Pour la plupart des autres formations d’ingénieur (donc pas en alternance), en étant en MPA, le recrutement s’effectue uniquement sur dossier (éventuellement suivi d’un entretien). En effet les concours sont réservés aux élèves de CPGE. Les enseignements et les devoirs en MPA étant très exigeants, il est difficile d’avoir un bon dossier : une grande charge de travail est nécessaire pour avoir de bonnes notes, contrairement aux filières universitaires classiques.

Eloïse B.

Témoignage d'Yves J.  en MPA de 2017 à 2019

En 2019 j'ai préparé le 2nd concours scientifique de l'ENS de Lyon  options Maths et Physique (langue Allemand). Voici mes conseils :

  1. S'y prendre aussi tôt que possible. Un semestre n'est pas assez de temps pour bien préparer l'épreuve. Une année scolaire de travail effectif  (s'informer sur les modalités du concours pendant les vacances d'été).
  2. Pour les épreuves écrites :
    1. Travailler les deux matières : les coefficients ne sont pas très éloignés.
    2. Le type de sujet est essentiellement un long sujet sur un thème et un petit à côté. En physique, il y a un questionnaire : apprendre par cœur les réponses aux questions des années précédentes (annales) qui retombent ; réviser superficiellement tous les domaines étudiés et mémoriser des formules/constantes-clés.
      Ensuite viennent des problèmes guidés (dans les deux matières). Les compétences inutiles: connaître les astuces de calcul les plus bizarres, avoir une culture trop étendue et conduire des raisonnements à plusieurs étapes, faisant appel à une forte intuition/visualisation. Les compétences utiles: bien connaître les notions de base et surtout leurs facettes inattendues, connaître les astuces de base et savoir calculer, savoir recoller des bouts de raisonnement découpés (et mélangés) par l'examinateur.
      Faire des annales (sur le site banques-écoles, en 2019).
      Les astuces de concours: lire tout le sujet, faire les questions évidentes en premier, sauter des questions pour y revenir dans un deuxième tour si elles consomment trop de temps, etc...
      Vérifier de bien connaître tout le programme des CPGE (MP ou PC) ; c'est une bonne raison de se préparer un an à l'avance et de demander au ex-MPA de la L3 quels sont exactement les programmes traités en MPA pour vous adapter au cours de la L2 MPA. Les sujets peuvent demander une bonne connaissance des cours (questions de cours), mais une bonne partie du sujet est faisable sans culture ou raisonnements,il faut savoir faire des manipulations de maths "de base" (surtout en physique) et connaître des applications éloignées du cours.

Si j'avais à refaire la préparation aux écrits, je me serais avancé sur les cours et adapté aux programmes CPGE en S3, puis fait des annales en début de S4 et j'aurais révisé le contenu des deux dernières années en fin de S4 pour retourner sur des annales en post-MPA.
Cela présuppose qu'on sache travailler avec des livres. Travailler à plusieurs pour un même concours est également utile.

Les centres d'examen sont soit Paris, soit Lyon. Si le concours est gratuit, il y a des frais de transport jusqu'au centre d'examen et d'hébergement. Organiser ça en avance.
Finalement, je crois que ce concours était très faisable et j'encourage les MPA à s'y essayer. On était 16 candidats en maths en 2019, si je n'ai pas mal compté. Le premier de classe de ma promo aurait largement réussi ce concours. Ceux ayant des moyennes au dessus de 14 devraient essayer.

Yves J.

Témoignage de Louis-Stéphane L.L.  en MPA de 2013 à 2015

Je recommande le parcours MPA car les sujets abordés vont plus loin que la licence classique et l'on peut valider ses connaissances avec des colles et des tests fréquents.
En deuxième année, on a plus de choix sur les matières et celà permet vraiment de se construire un parcours sur mesure.
In fine, on peut poursuivre en licence, en magistère ou passer des concours pour les plus courageux !

Louis-Stéphane L.L.

Actuaire à Paris